Appartements du Roi et de la Reine

Les appartements royaux de la Reine Maddie et de son époux ont les plus immenses pièces dans le château entière. Ce sont des appartements féeriques et magiques, et rien ne semblait vouloir ne pas l'être. Les appartements eux-mêmes sont faites de miroir, sauf pour les lieux privés, comme les bains ou la chambre à coucher de la Reine et du Roi.

Cependant, les deux souverains ne dormaient pas dans le même lit. Ils avaient des matelas séparées, qui, étrangement, flottaient dans l'air. Leurs couvertures de soie en étaient les plus fines à Amarenthe. Bien sûr, puisque c'étaient le Roi et la Reine.

Les parents de Maddie, en d'autres mots, les anciens souverains du Royaume de Clavel, avaient légué ces immenses appartements à leur fille unique, lorsqu'ils rendèrent leur dernier souffle.

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Assise dans une chaise en bois lisse et ornée d'une multitude de petites fleurs dorées, Maddie lissait tranquillement ces longs cheveux noirs. Elle pensait à son mari... Il était encore parti ceuillir des fleurs ou prenant soin de ses loyaux sujets... Comme il était juste et brave! Maddie ne pouvait qu'avoir honte d'avoir été infidèle à un tel homme. Mais, malgré tout, il l'avait pardonné pour ses torts. Ce dernier fait le rendait encore plus parfait aux yeux sombres de la belle Reine de Clavel.

Soupirant, elle déposa la brosse de nacre, et regarda par la fenêtre. Le soleil brillait de ses milles feux, le ciel était d'un bleu pur et parfaitement azuré, l'herbe semblait tendre et vert... Bref, la journée s'annonçait merveilleusement pour la magnifique reine.

May entra tout à coup dans la chambre de sa mère avec un bouquet de fleurs dans les mains. Elle se précipita vers sa mère, le sourire aux lèvres.

-Mère! J'ai ceuilli ses fleurs pour vous.

May lui fit un gros calin en déposant un bec sur sa joue. La jeune fée adorait faire plaisir à sa mère. Elle lui apportait souvent des fleurs ou autres jolis présants. May plongeat ses grands yeux colorés dans ceux de Maddie, la reine des fées, guettant une réponse.

La magnifique Reine Maddie fut prise au dépourvu lorsqu'elle entendit des pas précipités derrière elle. Mais, aussitôt, elle sut que ce n'était que sa petite May, la Princesse de Clavel. La Reine des Fées se retourna juste à temps pour cueillir sa première-née dans ses bras. Puis, cette dernière lui donna un petit bouquet de fleur. Oh, quelle petite fille splendide! La reine en resta émue, bien que May lui donnait plusieurs petits cadeaux de temps en temps.

-Oh, ma chérie, c'est exactement ce que je voulais!

S'exclama Maddie avec sa voix aussi douce que le satin. Elle serra sa fille dans ses bras pendant un moment, s'assurant qu'elle n'âbimait pas ses belles ailes, puis la déposa au sol. Par la suite, elle prit le petit bouquet de fleurs colorées et alla le mettre dans une vase qui se trouvait sur une table richement décorée.

-Tu sais à quel point maman t'aime, May ?

Demanda la belle reine en se tournant vers son enfant unique et en lui souriant chaleureusement.

May sourit et répondit à Maddie qu'elle aussi l'aimait beaucoup. Elle se dirriga vers le vase contenant les fleurs. Elle en pris une et la mit dans les cheveux de la reine.

Ensuite, elle proposa à sa maman chérie d'aller manger quelque chose, car elle avait très faim. Sa promenade dans le champ de fleur lui avait ouvert l'appétit.

Maddie sourit tendrement à la réplique de sa seule et unique enfant. May de Clavel était sans doute l'une des plus splendides réussites de la belle reine. Bien sûr, au moins elle savait que son père était le Roi de Clavel, et non l'un des hommes que Maddie avait fréquenté. Comment savait-elle cela? Tout simplement parce que May avait la même forme de visage que son père. Même rondeur, même menton, même petit bouton considéré comme son nez...

Fermant les yeux, Maddie laissa tomber un profond soupire de soulagement. Puisqu'elle avait les yeux clos, la belle reine sursaute un peu lorsqu'elle sentit les petites mains de sa fille May lui metant une fleur dans ses cheveux noirs. La reine rouvrit ses yeux, et un beau sourire se dessina sur ses lèvres fines.

-Viens, on va manger un petit quelque chose.

Dit-ele à May. Elle attrapa cette dernière par la taille, faisant attention de ne pas abimer ses petites ailes, et la transporta dans ses bras jusqu'aux cuisine.